Quelle aventure…

La série interminable est finalement terminée.

Il fallait bien que j’en vois le bout, un jour.

Et ce fût ce dimanche 16 janvier 2022, dans l’après-midi.

Une année de travail, qui m’aura fait passer par toute une palette d’émotions, allant de la franche joie jusqu’au plus collant désespoir.

Bosser comme un chien, pendant des mois, et avoir le sentiment que ça n’avance pas, est un labyrinthe pour ma logique personnelle. C’est usant. Physiquement usant. Mentalement usant.

Désormais, c’est enfin fini. Je suis tellement soulagé, et je n’ai jamais autant appris, par la même occasion.

Est-ce que je referais certains conneries de cette année passée ?
Assurément ! Je suis une tête de mule, de base.

J’ai besoin de merder plusieurs fois, par moment, pour que la lumière s’allume. Parfois, j’essaie même d’allumer une pièce où il n’y a plus d’ampoule.

Ça, c’est le penchant négatif.

Mais je m’accroche.

Monter trois marches, en descendre une, remonter trois marches, en descendre deux, remonter quatre marches, en descendre une, etc. C’est l’histoire de ma vie.

Le positif, ce sont cette persévérance et cette passion ancrée profondément, qui me font continuer coûte que coûte, même lorsque j’arrive à peine à soulever un verre d’eau.

Je suis un homme, pas une machine. J’ai fait de mon mieux.Je suis un p’tit gars, vagabond, qui est passé de la rue, à faire le chapeau, à monter une entreprise artisanale, se sédentariser et gérer tout le bordel, tout seul, en l’espace de quelques années.

J’apprends au fur et à mesure.

Je continuerais à apprendre.

Trop curieux.

Merci pour votre patience, en tout cas.

L’atelier ré-ouvrira ces portes au public, à partir de début avril.

Je vais prendre du temps pour moi, et ralentir un peu le rythme.

Prenez soin de vos planètes intérieures.

La mienne est sortie d’orbite.

J’en suis heureux.